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About Ahmed Jaride
Vit et travaille à Casablanca et Benslimane.
Professeur au CFI en 1981 puis enseignant de philosophie en 1985 et de l’esthétique à l’école des Beaux Arts de Casablancais en 1998.
Il se consacre à la promotion de l’Art et de la Culture au Maroc et fonde en 1998 l’Association Village des Ateliers d’Artiste (AVAA). Une année plus tard, il fut nommé conseiller du ministre de la culture et de la communication puis directeur de cabinet du ministre de la culture jusqu’en 2005.
Fondateur de la GENAP (la Grande Exposition Nationale des Arts Plastiques),avec Mohamed Achaari en 2004. Fondateur et directeur de rédaction du la revue Zon’Art, le magazine de l’Art Contemporain en 2006.
Ahmed Jaride est également vice président de l’AMAP (Association Marocaine des Arts Plastiques) et Membre de l’Association Internationale des Arts Plastiques, UNESCO.
Membre du conseil supérieur de La Maison de La Poésie au Maroc, membre de l’Association Internationale des Arts Plastiques, membre de l’Union des Ecrivains du Maroc et membre du conseil de la Mutuelle Nationale des artistes.
Concepteur de la collection artistique pour le Musée National de l’art contemporain de Rabat et de la collection de Maroc télécom,
Jaride a été désigné à plusieurs reprises commissaire des expositions marocaines à l’étranger et président ou membre de plusieurs jurys de concours artistiques au Maroc et à l’étranger
Il a organisé et participé aux colloques sur l’art contemporain au Maroc et à l’étranger, La dernière manifestation est "Art Fair Casablanca/ Foro Casablanca 2011 dont il est le chef du projet régional.
Plusieurs expositions individuelles et collectives au Maroc et à l’étranger:(Lyon, Londres, Marseille, Emirats Arabes Unis, Brasilia, Mexico, Madrid, Bruxelles, Damas, Le Caire, Alexandrie, Koweït, Téhéran, Helsinki, Berlin,Tombouctou, Oman, Manama, Muscat…
Acquisitions :
Palais Royal.
Le Conseil National de la Culture et des Arts et Lettres, Koweït.
Académie de Royaume du Maroc.
Académie des Sciences du Maroc.
La Fondation ONA Maroc.
Fondation TijariWafaBank.
Maroc Télécom.
Crédit du Maroc.
Caisse de dépôt et de gestion (CDG)
Ministère de la culture.
Musée National d’Arts Contemporain, Rabat
Caisse Marocaine de la Retraite.



la démarche de Ahmed Jaride :
« Jaride aborde la toile avec une immense passion. Il pressent certes le danger, mais il l’intériorise et le vit comme l’inévitable seuil qui ouvre sur l’inéluctable rencontre. Mais il ne fait aucune différence entre ce qu’il touche et ce qu’il fait, entre ce qui vient à lui et ce qui émane de lui. Ainsi l’art n’est plus pour Jaride une activité de perfectionnement ou d’amélioration, comme c’est le cas dans la décoration islamique ou dans la peinture classique. Il n’est pas, non plus, fondé sur des « règles » de composition stables et immuables auxquelles il faudrait constamment se référer. L’art est devenu pour lui une entreprise qui ressemble au voyage, à l’activité du voyageur dont les pas évoquent à la fois le mouvement et le tracement sinueux du cheminement. L’art est donc pour Jaride une activité pleine et totalisante qui n’est plus une simple exécution ou un banal enregistrement. La toile y est orientée vers sa substance intérieure, soucieuse de ses propres modes de régulation interne qui la portent et la supportent à la fois.
Et si la beauté de l’achèvement de l’œuvre, exécutée et exposée, est une récompense méritée offerte aux voyageurs qui osent relever le défi de l’aventure, la beauté de la communion avec l’œuvre est, quant à elle, une offrande dédiée aux accompagnateurs qui aiment convoiter les « dangers ».
Extrait de la déclaration de Sanchez Alonso (Critique artistique argentin)
« Au fil de ma connaissance grandissante des œuvres de Jaride et ma familiarité avec ses pérégrinations d’une étape picturale à une autre, une question étrange et déconcertante n’eut de cesse de me préoccuper. Il s’agit des divers aspects frappants de ressemblance et de résonance, parfois jusqu’à la similitude totale dans certains tableaux, entre lui et le grand peintre argentin Ricardo Munoz (1929-1997), sans que l’un d’entre eux ait jamais pris connaissance de l’œuvre de l’autre, ou en ait eu le moindre écho ».



Charbel Dagher